Home > Culture étoffe Du tricot dans les rues, ou le street art selon Magda Sayeg Originaire du Texas, cette artiste réveille et anime le mobilier urbain grâce à son tricot et son gang de tricoteuse, les « Knitta please ». Ce collectif a instauré l’art du knit graffiti (aussi appelé Yarn Bombing), qui habille poteaux, statues et bâtiments avec des empiècements de tricot. Mais d’où vient donc cette idée ? Magda Sayeg et ses accolytes, fanatiques de tricot, en avaient assez de voir une ville morne et sans vie. C’est pourquoi elles ont décidé de prendre leurs « armes » et de mettre de la gaieté dans le paysage trop souvent gris des grandes villes. Tout commence par une poignée de porte en tricot que Magda Sayeg crée pour décorer l’entrée de sa boutique à Houston – les passants sont séduits, elle aussi. Et en octobre 2005, le groupe des Knitta Please est fondé par Magda et une associée, connues dans le collectif sous les noms de PolyCotN et AcryliK. Deux ans plus tard, il compte 12 membres qui s’amusent de leur lien avec la culture hip-hop, les graffitis et le street art en utilisant des pseudonymes tels que Knotorious NIT, SonOfaStitch et P-Knitty. A la manière des taggeurs, les membres du collectif opèrent souvent la nuit sur des arbres, des lampadaires, des bouches d’incendies et autres symboles de l’urbanisation. Elles signent leurs créations en y laissant une étiquette, une sorte de carte de visite qui porte les slogan « Knitta Please » ou « whaddup knitta? ». Peu de leurs œuvres sont retirées, la plupart continuent en effet d’embellir le paysage. Et c’est tant mieux, car les tricoteuses travaillent d’arrache-pied pour rendre notre espace public plus agréable : New-York, Los Angeles, Paris, Londres, Sidney, Mexico, ou encore la grande muraille de Chine… Elles ne ménagent pas leurs efforts pour apporter une touche de couleur et d’humanité dans un paysage bétonné. De quoi nous réconcilier avec des éléments du décor que l’on ne voyait plus… Tout un art ! Philippe Facebook Linkedin Instagram Pinterest Related Posts Culture étoffe Monomoka : le mobilier au crochet Non classifié(e) Aqua Gallery, robuste, sensuel et libre. Non classifié(e) Maurizio Galante, l’architecte de la mode Culture étoffe Do-Ho Suh transcende les genres : du textile à la sculpture Culture étoffe Simone Pheulpin crée d’étonnantes sculptures textiles ! Culture étoffe Kabuki, les costumes du théâtre japonais. 3 Responses Comments 2 Pingbacks 1 C’est vraimant génial et très beau !!! c’est genial et approuve(pour moi-meme pratiquer tricot et crochet) , toutes ces couleurs sont une note de gaieté dans la vie et la ville Ping : Du tricot dans les rues ou le street art selon Magda Sayeg. | Le blog Etoffe.com - Tissus d'ameublement | Textiles et papiers peints de luxe | Scoop.it Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Post commentΔ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Prev Post « Léviathan » d’Anish Kapoor au Grand Palais : une oeuvre gonflée ! Next Post Les tissus Ralph Lauren pour la maison
c’est genial et approuve(pour moi-meme pratiquer tricot et crochet) , toutes ces couleurs sont une note de gaieté dans la vie et la ville