Home > Culture étoffe Kabuki, les costumes du théâtre japonais. La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent consacre sa 17ème exposition aux costumes du théâtre japonais Kabuki, du 7 au 15 juillet 2012. Il s’agit de la première exposition entièrement dédiée au Kabuki qui aura lieu à Paris. Costume de cérémonie féminin brodé de cerisiers pleureurs et de tambours. En crêpe de soie rouge brodé avec du fil d’or. Cette exposition proposera de découvrir, accompagnés de nombreux accessoires, des costumes créés dans des tissus de luxe, portés lors de représentations de kabuki, une forme théâtrale très populaire au Japon. Ombrelle et éventail en bambou et papier japonais peint / Paires de chaussures en paille d’Igusa, bois de paulownia laqué et velours. On retrouvera également des estampes, des photographies et des films documentaires présentant l’art théâtral japonais. Estampe aux acteurs de Kabuki imitant des lutteurs de sumo. Les pièces exposées montrent le kabuki tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, ainsi que l’héritage traditionnel dont il est fortement empreint. D’ailleurs en 2005, le kabuki a été inscrit par l’UNESCO à la Liste du Patrimoine oral et immatériel de l’humanité. Manteau court et kimono décoré de pins sous la neige. En satin de soie damassé avec des broderies. Le kabuki est une forme de théâtre traditionnel japonais qui a vu le jour au début de l’époque d’Edo (1603-1868). Il est considéré à l’époque comme avant-gardiste du fait de la gestuelle très expressive des comédiens. Kimono décoré de fleurs et de motifs d’armoiries. En taffetas de soie brochée. Participant à l’aspect spectaculaire du kabuki, les costumes sont généralement extravagants, somptueux et très colorés. On y fait figurer le statut du personnage par certaines disproportions ou exagérations. Outre leur aspect visuel et leur grande beauté, les costumes répondent à une codification très précise, ils tiennent une place importante dans la compréhension de la pièce par le spectateur. Costume de cérémonie féminin aux motifs du nouvel an japonais. En satin de soie brodé composé de fils d’or. L’exposition s’articule en trois parties. Les pièces emblématiques C’est une sélection allant des plus somptueux kimonos en soie richement brodés aux plus modestes, en toile de coton rugueux teintée, en passant par de superbes pièces de soie peinte. Manteau court et kimono rouge à décor de dragon dans les nuages En satin de soie, fils d’or et broderies. La pièce la plus imposante est le spectaculaire costume en coton du héros de la pièce Shibaraku. Il a pour particularité des manches disproportionnées. C’est le plus grand costume de style fantastique. Costume de cérémonie masculin aux manches larges et pantalon. En chanvre, coton, taffetas et satin de soie damassé. Teinture à base de kaki. Les costumes de danse Le kabuki a toujours été associé à la danse. Les costumes sont très souvent somptueux et richement ornés et ceux utilisés pour les danses sont extravagants et leurs motifs sont très détaillés. Kimono de jeune femme à longues manches orné de feuilles et de fleurs de glycine. En crêpe et taffetas de soie, décoré de fils d’or et de broderies. Les costumes plus particuliers Ces costumes ont été sélectionnés pour leurs particularités comme ce kimono fabriqué dans une matière peu habituelle pour l’habillement : le papier. Kimono en papier. de papier cousues ensemble et teintes. Ce kimono de papier, appelé kamiko porté dans la pièce Kuruwa Bunsho, où le héros réduit à la pauvreté, est obligé de vêtir un kimono fabriqué à partir de lettres d’amour cousues ensembles. Aujourd’hui, ce type costume n’est plus entièrement réalisé en papier, mais confectionné en satin ou crêpe de soie noir, sur lequel sont brodés au fil d’or et d’argent des fragments de lettres d’amour. Pour + d’info : http://www.mcjp.fr/francais/partenariats/kabuki-costumes-du-theatre-367/kabuki-costumes-du-theatre Exposition du 7 mars du 15 juillet 2012 au 3 rue Léonce Reynaud – Paris 16e métro : Alma-Marceau Ouvert du mardi au dimanche, sauf jours fériés de 11h à 18h. Philippe Facebook Linkedin Instagram Pinterest Related Posts Culture étoffe Anne Kyyrö Quinn, une artiste au service des belles matières Culture étoffe Du tricot dans les rues, ou le street art selon Magda Sayeg Culture étoffe Do-Ho Suh transcende les genres : du textile à la sculpture Culture étoffe Broderie Renaissance au Musée des Tissus de Lyon Culture étoffe Bijoux Textiles au Musée des Tissus de Lyon Culture étoffe Expo : à découvrir dès maintenant ! Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Post commentΔ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Prev Post Fokus Fabrik : tissus écologiques venus du froid… Next Post Aqua Gallery, robuste, sensuel et libre.