Home > Culture étoffe / Et le reste... « Faire le mur !», le musée des Arts Décoratifs retrace 4 siècles de papier peint. « Faire le mur !», le musée des Arts Décoratifs retrace 4 siècles de papier peint. « Faire le mur », c’est l’expression dont se joue le Musée des Arts Décoratifs de Paris mais aussi le nom de l’exposition qui retrace l’histoire du papier peint, sa place dans la décoration et l’évolution des techniques de fabrication au fil des siècles. Au coeur de l’exposition Ce ne sont pas moins de 400.000 papiers peints que renferme la réserve du Musée des Arts Décoratifs situé rue de Rivoli, à Paris. Parmi eux, ont été sélectionnés les plus emblématiques et représentatifs de l’évolution de ce revêtement décoratif du XVIIème siècle à nos jours. Exposés dans 6 salles, les papiers peints anciens comme contemporains s’imposent en véritable œuvre d’art au cours de ce voyage dans le temps. Anoblir le mur Tabora, dessinateur : Paule Leleu, Manufacture Follot, paris, vers 1972, papier continu à pâte mécanique, impression au cylindre © Jean Tholance Le Printemps, papier peint en arabesque, dessinateur : Pierre Cietti, Paris, Manufacture réveillon, paris, vers 1786 papier rabouté, fond vert brossé à la main, impression à la planche de bois © Jean Tholance papier peint à motif répétitif à raccord droit, dessinateur : Francis Jourdain, France, vers 1924, papier continu à pâte mécanique, fond bleu brossé mécaniquement © Jean Tholance « Anoblir le mur », c’est le nom de la première salle comme un écho à « l’anoblissement », ce procédé technique d’embellissement des tissus. Ici le papier peint au papier enjolive les parois murales. Imaginer le mur papier peint à motif répétitif à raccord sauté, Manufacture, Follot, paris, vers 1960, papier à pâte mécanique, fond jaune brossé mécaniquement, impression au cylindre © Jean Tholance papier peint à motif répétitif à raccord droit, Manufacture Paul Gruin, paris, 1930, papier continu à pâte mécanique teinté gris, impression au cylindre ©Jean Tholance papier peint, lé, dessinateur : Jean Lurçat, Paris, 1925/1930 société française des papiers peints Balagny-sur-Thérain, papier continu à pâte mécanique, fond gris brossé mécaniquement, impression au cylindre, gaufrage ©Jean Tholance Le papier peint peut aussi « Imaginer le mur ». La deuxième salle met l’accent sur les genres artistiques inventés et réinterprétés au fil des siècles, avec des modèles tels que ceux d’André Groult, Émile-Jacques Ruhlmann, André Mare, René Fumeron et Léonor Fini. Déguiser le mur Les perroquets, Barbier George, Manufacture Alfred Hans paris, vers 1912, papier continu à pâte mécanique, fond brossé à la main noir, impression à la planche de bois © Jean Tholance L’Eden, papier peint panoramique, Joseph Fuchs, Manufacture Desfossé, 1861, papier continu à pâte mécanique, fond bleu brossé à la main, impression polychrome à la planche de bois © Jean Tholance Treillage, volubilis, Edouard Müller, Manufacture Desfossé et Karth, 1869, papier continu à pâte mécanique, fond bleu brossé à la main, impression à la planche de bois © Jean Tholance « Déguiser le mur », est une salle qui rend hommage au trompe-l’œil à travers des créations, comme celles des manufactures Desfossé & Karth, mais aussi Dufour & Leroy. Dentelles et draperies peintes donnent ainsi l’illusion d’un jeu de textures et de volumes qui transforment la planéité du mur. Raconter le mur papier peint à motif répétitif à bordures, France, 1810/1820 papier rabouté, fond gris brossé à la main, impression à la planche de bois © Jean Tholance papier peint à motif répétitif à raccord sauté, Suzanne Fontan, Manufacture Paul Dumas, Paris, vers 1945, papier continu à pâte mécanique, fond noir brossé mécaniquement, impression au cylindre © Jean Tholance Procuratie e Scimmie, Fornasetti Collection II piero Fornasetti, Cole & Son, Londres, intissé, impression numérique en 3 couleurs ©Jean Tholance « Raconter le mur » réunit des papiers peints qui renvoient à différents courants stylistiques de l’histoire de l’art. L’étrusque, le néo-classique, le néo-gothique ou encore l’orientalisme, sont des références essentielles pour des manufactures de renoms telles que Délicourt ou Desfossé & Karth, Lapeyre, Sanderson ou encore Zuber. Effets d’optique, les ornements et structures architecturales ouvrent le mur vers des horizons factices. Ces recherches autour du dessin et du motif, vont de pair avec des expérimentations dédiées aux matières et textures. Inspirer et jouer le mur Falaises, alain Le Foll, Zuber & cie rixheim, France, 1974 papier continu à pâte mécanique, fond irisé brossé à la main, impression au cadre © Jean Tholance Skeleton – collection The new Domestic landscape, graphiste : studio Job, imprimeur : rasch, éditeur : Domestic, impression numérique sur intissé, impression numérique, 2008 © Les arts Décoratifs, paris photo : Jean Tholance Zèbres, Jean-charles de Castelbajac, paris, 2009 papier continu à pâte mécanique, impression au cylindre, lavable © Jean Tholance Les deux dernières salles ‒ « Inspirer le mur » et « Jouer le mur » ‒ réunissent des productions où le papier se voit remplacé par d’autres matériaux. Le carton, le cuir, ou encore des substances métallisées, libèrent le mur des formes et des méthodes classiques. De nombreux créateurs participent au renouvellement des motifs, comme c’est le cas des éditeurs de Piero Fornasetti, Jean-Charles de Castelbajac et Christian Lacroix. Informations pratiques du 21 janvier au 12 juin 2016 Les Arts Décoratifs107 rue de Rivoli75001 ParisTél. : +33 (0)1 44 55 57 50Métro : Palais-Royal, Pyramides ou TuileriesAutobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95 >>Site web de l’exposition<< Retrouvez les derniers papiers peints Christian Lacroix, Nobilis… sur Etoffe.com ! Augustin Facebook Linkedin Instagram Pinterest Related Posts Culture étoffe Do-Ho Suh transcende les genres : du textile à la sculpture Et le reste... L’hôtel Providence, le chic parisien fait de velours, papiers peints et tissus d’éditeurs. 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