L’histoire de la Mousseline

En choisissant ce thème je n’imaginais pas la richesse du parcours historique de ce tissu, toutes les conséquences économiques et politiques de son quasi monopole, ni les aventures humaines qui se sont tramés entre les fils ténus de cette étoffe arachnéenne. Alors oui, la mousseline mérite bien ces quelques lignes, l’occasion de lever « un voile de brume » sur cette année 2020 si particulière.

 TISSÉE DE FILS ET D’AIR

Ce qui n’est aujourd’hui qu’une banale cotonnade fut, dès l’antiquité sublimée par une technique de filage à nulle autre pareille. Mousseline est un terme générique qui désigne une toile de coton légère aérée, vaporeuse, caractérisée par un tissage lâche utilisant l’armure toile pour les fils de coton et taffetas pour les fils de soie. Les fils, extrêmement fins, sont soumis à un degré de torsion variable en fonction de la qualité désirée, créant ainsi une surface légèrement ondulée, moussante comme la mer sur laquelle soufflerait une gentille brise et une opacité plus qu’une transparence. Généralement blanche et unie, elle peut être teinte et figurée. 

Mousseline de coton

N’EST PAS MOUSSELINE QUI VEUT

Du point de vue des puristes, il n’est de véritable mousseline que de coton d’origine indienne. L’appellation mousseline de soie ou de laine est impropre, ce sont des crêpes Georgette, chiffon ou crêpe de laine

UNE FAMILLE NOMBREUSE

De découvertes en découvertes, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas une mais des mousselines. Qu’il s’agisse de cotonnades plus raides, moins fines, plus ouvertes, moins granuleuses, plus apprêtées mais elles ont toutes un air de famille. En voici quelques unes : adatis, bétille, jamdanis, nansouque, organdi, tarlatane, singalette, gingham, gaze.

ILLUSION FAITE TEXTILE

A la fin du XVIe siècle une gangetic muslin d’une finesse encore plus extrême fut créée à l’usage exclusif de l ‘empereur Moghol Akbar et de sa suite, la bien nommée mul mul khas ou mousseline royale. Perçu comme un signe de pouvoir ce tissu fut aussi synonyme de l’élégance de la cour moghol. On peut rapprocher ce sublime article du Shatush, étoffe de cachemire réservée à l’usage du Shâ de Perse. Cette étrange étoffe est complexe : à la fois simple par sa matière première et luxueuse par sa fabrication, exaspérante à fabriquer et presque impossible à porter en public. Une légende raconte qu’un jour l’empereur moghol Aurangseb sermonna sa fille la voyant se présenter à la cour nue, mais celle ci se défendit en expliquant que son vêtement était constitué de sept épaisseurs de mul mul khas.

UNE FRAGILITÉ DE FACADE

Sous son apparente vulnérabilité la mousseline de Dhakka était dotée d’une solidité presque surnaturelle. Difficile d’imaginer que ce prodige ait pu être réalisé par des mains humaines avec un matériel aussi rudimentaire. Le fil issu du phuti kharpas est le secret de cette résistance étonnante. Artisanale ou industrielle, la solidité de la mousseline demeure un de ses atouts. Les frères Wright en furent conscients lorsqu’ils choisirent en 1903, pour recouvrir les ailes de leur « Wright flyer » une mousseline de coton non blanchie et enduite pour la rendre imperméable. 

Wright flyer, les frères Wright, 1903
Wright flyer, les frères Wright, 1903

LA MOUSSESLINE VERSION SOBRE 

De caribe en silla, la mousseline perdit de sa superbe pour devenir une « modeste » étoffe manufacturée qui, placée au centre d’un corsage pour cacher le décolleté était appelée « modestie » ; ça ne s’invente pas ! Oublié son aspect légendaire, biffé son périple à travers le monde, effacé la subtilité de son filage artisanal. Pour le commun des mortels, ce n’est qu’une sorte de tamis assimilé à des préparations culinaires légères. Il demeure dans l’imaginaire populaire un souvenir de sa glorieuse époque qui apparaît dans un domaine qui semble très éloigné du textile lui aussi : les noces de mousselines qui célèbrent le 36 e anniversaire de mariage, douceur et longévité ?

UNE ETYMOLOGIE CONTROVERSEE

La mousseline connue sous le nom de mousseline de Dakkha connue le succès depuis l’antiquité jusqu’à sa quasi extinction au XIXe siècle. Exportée vers l’Empire romain depuis le port Machilipatnam, rebaptisée Maisoli, d’où l’hypothèse de certains de penser que mousseline soit une déformation de Maisoli. Les activités commerciales entre les Indes et l’Asie Centrale favorisaient l’approvisionnement de cités comme Mossoul en Irak admirablement située d’un point de vue économique et devenue une sorte de dépôt d’ou partaient les produits indiens, dont la mousseline, vers les pays européens via Venise. Il est couramment admis que mousseline viendrait de Mossoul. Ceci est la deuxième hypothèse. Au XVIIIe siècle, des historiens proposent une version décalée : mousseline serait une extension du mot mousse par analogie avec l’aspect particulier de sa surface duveteuse dû à la torsion des fils cardés. Il est vrai qu’ils n’avaient peut-être pas eu entre les mains les authentiques mousselines Dacca dont le grain était si subtil que l’œil ne pouvait que l’imaginer.

UNE INVENTION OCCIDENTALE                                                                                                                                                 

 Mousseline ou gangétic muslin,pourrait n’être en fait qu’un nom à consonance européenne adopté par la majorité des  peuples afin de faciliter les  échanges commerciaux internationales, au même titre que l’anglais est la langue utilisée par les nations pour simplifier les communications. Cependant, certains peuples ont conservé la version originelle dans leur propre langue : au Bengal le mul mul, en Perse dulbent : littéralement bande de toile fine utilisée pour fabriquer cette coiffe, terme retenu pour définir la mousseline et, en turc, türbant puis turban.

LES SECRETS REVELES EN QUATRE POINTS : COTON-CARDAGE-FILAGE-TISSAGE

Tout débute par les crues de la rivière locale Meghnan qui débordait régulièrement entraînant des inondations néfastes d’un coté mais bénéfiques de l’autre car, en se retirant, l’eau recouvrait les terres avoisinantes d’un fertile limon.  Le principal élément de cette mousseline est le Gossypium arboreum var. neglecta communément nommé phuti karpas. 

Gossypium Arboreum
Gossypium Arboreum ( à gauche)
Détails du tissage d’un Sari (à droite)

Un coton réputé pour ses fibres « longue soie » qui ne poussaient que dans cette région et nulle part ailleurs.Le fil obtenu, bien que d’une extrême finesse, était doté d’une exceptionnelle résistance à la forte tension infligée lors du tissage. Aucune autre qualité de coton ne présentait une telle qualité. Hélas, ce qui fut considéré comme un chef d’œuvre absolu est aujourd’hui impossible à réaliser puisque la matière première n’existe plus et que les machines, même les plus sophistiquées, ne peuvent reproduire la qualité des fils du mul mul khas. Ils étaient si fin que, lorsqu’on les étendait sur l’herbe humidifiée par la rosée, le tissu devenait invisible, aussi léger qu’une toile d’araignée. 

Le cardage, une opération des plus délicates réalisée par les femmes. Elle consiste à démêler les fibres. Généralement, les artisans utilisaient un arc et, grâce aux vibrations de la corde, les fibres s’éparpillaient. Mais à Dhakka et nulle part ailleurs, cette opération était réalisée à l’aide d’une mâchoire de poisson dont les minuscules espaces interdentaires s’avéraient adaptés à cette fonction. On estime que les qualités de cet outil ne furent jamais surpassées.

Le filage est réalisé par les femmes et les enfants dont les doigts petits et agiles avaient les qualités requises pour ce filage minutieux. Le fil devant être le plus fin possible, réclamait chaleur et humidité. Le filage avait donc lieu le matin très tôt ou le soir près de la rivière, sur des bateaux ou dans les maisons avec un bol d’eau à proximité pour humidifier l’air.

Le tissage réalisé par les hommes se faisait sur des métiers à tisser rudimentaires. Avant de commencer le tissage, traditionnellement les fils de chaîne étaient enduits d’amidon à base de riz afin des les solidifier pour qu’ils puissent supporter la tension qui leur était imposée. L’humidité ambiante permettait aussi de conserver aux fils une souplesse pendant les opérations. Le fil était si fin et sa texture si délicate que les tisserands étaient soumis à une concentration intense fatiguant leurs yeux. Ils ne pouvaient exercer ce métier qu’une quinzaine d’années, après quoi, s’ils en avaient la force, ils formaient de nouveaux tisserands, souvent de père en fils. Pour tisser 5 mètres de mousseline, 60 000 mètres de fils étaient nécessaires et occupaient trois ouvriers pendant deux mois.  Lorsque le tissu était retiré du métier, il était lavé dans l’eau courante de la rivière afin d’éliminer toute trace d’amidon, puis mis à sécher et à blanchir sur les près dès l’aurore, afin de bénéficier des premiers rayons du soleil. Une histoire circule au sujet d’un fermier et de sa vache qui paissait tranquillement dans un pré voisin de celui où les tisserands faisaient sécher les mousselines. Un matin ensoleillé, une mousseline fut étalée dans le pré et la vache trouvant probablement l’herbe plus verte dans ce pré, se délecta en toute bonne fois de l’invisible mousseline en même temps que de l’herbe verdoyante du pré. L’histoire se termine par l’éviction de Dhaka des deux protagonistes.

AUX FILS DE L’HISTOIRE

La renommée de la mousseline blanche de Dacca dépassa rapidement les frontières du golfe du Bengale. Elle séduisit tous les peuples ou presque, des grecs aux romains en passant par les chinois et les perses. On retrouve sa trace sur les sculptures et dans le costume de la Grèce antique, chez des poètes chinois, dans le vocabulaire perse, dans les récits de voyages de quelques aventuriers occidentaux …Cette exceptionnelle cotonnade fut une manne pour Dhakka, jusqu’à ce que la révolution industrielle européenne ne vienne tarir cette source. 

Oubliée un temps par les occidentaux, elle fut remise à l’honneur par Marco Polo qui remarqua les étonnants vêtements des habitants de Mossoul. Ainsi au XIIIe siècle, apparut sur le marché européen ce flot de coton voluptueux et exquis. Sa légèreté, sa facilité d’entretien, son prix plus inférieur à celui du lin étaient des qualités suffisantes pour supplanter les lourdes et luxueuses étoffes en vogue à cette époque. De Machilipatnam à Venise, le chemin était long et périlleux. La belle empruntait en partie les routes de la soie maritimes et terrestres pour parvenir jusqu’à Mossoul, d’où des négociants italiens la revendait à des marchands. Jusqu’au XVIIIe siècle, le Bengale exportait cet article vers les Amériques, le Japon, l’Asie centrale, et l’Europe. Lorsque les pays importateurs s’aperçurent que la balance commerciale penchait en faveur des bengalais, il ne fut pas officiellement question d’une nouvelle prohibition mais les manufacturiers européens furent incités à produire cette cotonnade afin de satisfaire une clientèle « emballée » par cette délicieuse étoffe exotique. 

Les britanniques « tirèrent les premiers » une salve déterminante pour leur économie mais destructrice pour l’économie de leur colonie. Vers la fin du XVIIIe siècle, les premières mousselines de coton fabriquées en Europe sortirent d’une manufacture située dans l’Ayrshire en Ecosse.  L’invention anglaise de « la spinning mule » permettait d’obtenir un  fil de coton fin, régulier, en grande quantité, rapidement et de reproduire de fines mousselines à moindre coût. Les débouchés importants qui s’offraient aux fabricants de la blanche Albion les incitèrent à développer le filage et le tissage du coton, en important cette matière première de leur colonie indienne, en renvoyant le produit fini sous forme de tissu. Cette politique visait à réduire à néant la production de mousseline artisanale, déjà affaiblie par la disparition du coton phuti karpas. Le patrimoine culturel était en posture délicate, la disparition d’un savoir faire ancestral menaçait de disparaitre. Lors de la grande exposition qui se tint au Cristal Palace à Londres en 1851, la reine Victoria admira tout de même les fabuleuses mousselines de Dakkha, un étonnant si l’on considère que la production industrielle de mousseline fit la renommée de Glasgow et et le déclin de  la gagetic muslin. La réaction des indiens se fit attendre mais fut pacifique. Dans les années 1920, Gandhi exhorta la population à boycotter les cotonnades industrielles importées par les britanniques, à délaisser le costume occidental au profit du dhoti en khadi littéralement coton, tissu filé et  tissé  à la main localement. Le phuti karpas ne fut pas sauvé, mais le savoir faire ancestral, partie intégrante du patrimoine culturel textile, fut sauvegardé.

En France, sous le directoire et l’empire, le goût immodéré pour le monde antique se répercuta dans la mode, propulsant au premier rang des robes fluides et transparentes portées par les audacieuses “Merveilleuses“ énamourées de la simplicité gourmande de cette toile arachnéenne. Des machines capables de reproduire à moindre coût ces cotonnades furent opérationnelles au début du XIXe siècle, permettant d’obtenir une qualité de mousseline satisfaisante. Les manufacturiers français ne furent pas en reste. C’est l’opiniâtreté et la passion d’un homme, J B Simonet, qui est à l’origine de la fabrication industrielle de la mousseline qui rendit célèbre la ville de Tarare. Bien des tentatives seront nécessaires avant que la qualité de la mousseline de Tarare ne soit convenable et, les années passant, le sieur Simonet succomba dans la misère sans assister au succès de son idée. Cependant, son mérite fut reconnu par Napoléon, son épouse reçut une pension de l’état et, au milieu du XIXe siècle, Tarare devint la cité de la mousseline ou le dakkha français.

TOUT EST BIEN QUI FINI BIEN 

À toute chose malheur est bon. Le jamdani, emblématique étoffe bengalaise est, depuis 2012, classé au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco, sauvegardant ainsi un  patrimoine culturel et un savoir faire à nul autre pareil.

Article de luxe, il  fait partie du costume des saris de cérémonie depuis des siècles. Aujourd’hui encore, les artisans qui maîtrisent à la perfection l’art et la manière de filer et de tisser selon la tradition sont des passeurs de patrimoine . Bien que les fils utilisés ne soient plus aussi fins que ceux des mul mul khas, le coton d’origine n’existant plus, ils n’en sont pas moins d’une exceptionnelle finesse. Ces merveilleuses mousselines de coton blanches sont dites figurées ou fleuries ; les motifs colorés, floraux ou abstraits, souvent complexes, sont tissés avec une trame supplémentaire. La spécificité du jamdani est de donner l’illusion que les fleurs ou les motifs tissés en fils de couleurs sur un support parfaitement invisible, flottent dans l’air. Les princes Moghols, dont la culture était influencée par les perses, baptisèrent cette étoffe jamdani, mot dérivé de la combinaison de deux mots perses « jama » pour « étoffe » et « dana » pour « à petit grain ». Le mot jama est parvenu jusqu’à nous, non sous la forme d’une exquise cotonnade mais sous forme d’un « vêtement de jambes » ou pyjama

Jamdani

D‘HIER A AUJOURD’HUI

Si les mousselines indiennes contemporaines sont commercialisées dans des qualités qui n’ont de points communs avec leur ancêtre que le nom, mais elles sont encore très honorables.  Légères et souples, unies ou imprimées, idéales pour les vêtements légers. Osez laver et relaver ces mousselines, elles gagneront en souplesse. En lingerie fine, merveilleusement confortable, et en chiffon pour version plus sophistiquée ! Je passe intentionnellement l’usage de la mousseline pour envelopper un bouquet garni ou égoutter un fromage ! En décoration, quoi de plus charmant, de plus délicat qu’un voile de mousseline de coton pour se protéger de la lumière crue du soleil ? Si vous aimez les effets somptueux, les transparences magiques, si vous rêvez de tissus voluptueux, la finesse de cette matière est prétexte à de multiples superpositions qui créent des effets colorés extraordinaires. Pour booster le résultat : utilisez-la toujours sans modération ; il faut de grandes quantités pour donner à cette étoffe si fine un volume visible.                                                                                  

LA MOUSSELINE ET MOI

Pour moi, bien que la mousseline de soie ne soit qu’une déclinaison de la mousseline de coton, j’avoue avoir un faible inexplicable pour cette étoffe invisible à œil mais éminemment tactile. Un morceau de Georgette, c’est une poignée de grains de sable blanc et chaud qui coule entre les doigts, c’est une matière évanescente, propice à m’entraîner dans un voyage immobile. Couper ce tissu a toujours été un crève cœur tant il est difficile d’obtenir une coupe franche, et le déchirer d’un coup sec aurait été irrémédiablement une erreur. Au contact de ce voile confusément luxueux  fait d’un entrelacement de fils irréels surgit  l’image de ces  femmes aux mains agiles qui, assises au bord du Brahmapoutre, filaient, dès l’aube, le légendaire phuti khas au rythme de leurs chants doux et lancinants 

Ecrire, c’est un peu tisser : les lettres, en un certain ordre assemblées, forment des mots qui mis bout à bout, deviennent des textes. Les brins de fibres textiles maintenus ensemble par torsion forment des fils qui, en un certain ordre entrelacés, deviennent des tissus…Textile et texte, un tête à tête où toute ressemblance n’est pas fortuite. Il est des civilisations qui transmettent leur culture par l’écriture, d’autres par la parole, d’autres encore, par la parole écrite avec un fil. Entre le tissu et moi, c’est une histoire de famille. Quatre générations et quatre manières différentes de tisser des liens intergénérationnels entre les étoffes et les « textilophiles ». Après ma formation à l’Ecole du Louvre et un passage dans les musées nationaux, j’ai découvert les coulisses des étoffes. Avec délice, je me suis glissée dans des flots de taffetas, avec patience j’ai gravi des montagnes de mousseline, avec curiosité j’ai enjambé des rivières de tweed, pendant plus de 35 ans, au sein de la société De gilles Tissus et toujours avec la même émotion. J’eus l’occasion d’admirer le savoir-faire des costumiers qui habillent, déguisent, costument, travestissent les comédiens, acteurs, danseurs, clowns, chanteurs, pour le plus grand plaisir des spectateurs. J’ai aimé travailler avec les décorateurs d’intérieurs toujours à la recherche du Graal pour leurs clients. Du lange au linceul, le tissu nous accompagne, il partage nos jours et nos nuits. Et pourtant, il reste un inconnu ! Parler chiffon peut parfois sembler futile, mais au-delà des mots, tissu, textile, étoffe, dentelle, feutre, tapisserie ou encore broderie, il est un univers qui gagne à être connu. Ainsi, au fil des ans les étoffes sont devenues des amies que j’ai plaisir à vous présenter chaque mois sur ce blog de manière pédagogique et ludique. Je vous souhaite une belle lecture.

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