Home > Non classifié(e) Le Byssus, au-delà de la légende des siècles Pour les amateurs de mystères et d’ambiguïté voici une pépite unique dans l’univers textile, qui se déguste comme une gourmandise plus acidulée que sucrée. UN MYSTERE BIEN ETOFFE POUR UN TISSU « DOUBLE FACE » Quelle était donc la substantifique moelle de cette antique étoffe ? Une fibre d’origine végétale ou animale ? Lin ou soie marine ? Et si l’un et l’autre avaient cœxistés? TRANCHER LE NŒUD GORDIEN Le sens du mot byssus dans son acception biblique plonge les curieux dont je suis dans un profond embarras. Tenter de trier le bon grain de l’ivraie fut un challenge. Suivre sa trace depuis l’antiquité, c’est emprunter des chemins tortueux et semés d’embûches. Pour démêler cet imbroglio abracadabrantesque, j’ai tourné les pages des Saintes Ecritures, travaillé sur les retranscriptions de Julius Pollux, philologue romain du IIe siècle, examiné les positions du chevalier de Jaucourt sur ce sujet, cherché le chaînon manquant dans le Gaffiot et même relu Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. « Bientôt j’eus revêtu mes vêtements de byssus, fabriqués avec les filaments lustrés et soyeux qui rattachent aux roches les « jambonneaux », sortes de coquilles très abondantes sur les rivages de la Méditerranée ». Cette quête s’est finalement terminée sur les rivages enchantés d’une petite île sarde fondée par les phéniciens au VIIe avant JC, où tout à peut être commencé et où tout est en train de se terminer. J’ai fini par trouver une réponse mais pas la solution. RAISONS ET DERAISONS Siècle après siècle, d’encyclopédies en dictionnaires, de définition en hypothèse, la signification du byssus s’est adaptée au gré du bon « savoir » des érudits, anthropologues, archéologues, paléographes, historiens et autres naturalistes. « Le mot bysse a passé dans toutes les traductions sans qu’on sache aujourd’hui ce que c’était » dictionnaire de l’Académie française 1798. UN DOUTE PERSISTANT Les définitions modernes des dictionnaires sont peu prolixes « Byssus : nom masculin du latin scientifique byssus, du grec bussos, tissu de lin » et « ? Byssus : ensemble des filaments adhésifs secrétés à la base du pied par certains mollusques bivalves qui leur sert à se fixer à leur support » in Larousse. fr au XXIe siècle. Le ? est ici primordial et n’est pas de mon fait, le doute encore le doute. Bien que les performances des instruments de précision se soient accrues et que les études comparatives d’échantillons vieux de plusieurs siècles aient permis d’affiner le profil de ce byssus biblique, les septiques sont encore peu enclins à accepter le bien fondé de l’argumentaire des archéologues. Ce qui était acté au XVIIIe siècle l’est encore pour certains, peut être dans une moindre mesure mais tout de même ! QUI PERD GAGNE Aujourd’hui, le byssus végétal a perdu de son prestige. Au pire il n’est qu’une énigmatique étoffe décrite comme « une espèce de lin », au mieux sa version animale est miraculeusement sauvée des fonds abyssaux méditerranéens par quelques mains agiles qui, à travers le filage et le tissage, font revivre l’artisanat traditionnel de la soie soie marine. La fibre de Byssus, Chiara Vigo DE « BUWTS » EN BLANC Le brouillage des pistes débute avec l’étymologie. Du vieux français bysse du latin byssus ou bissum = lin très fin lui même emprunté au grec bussos = lin retors, de l’hébreu buwts = décoloré sans couleur, donc blanc. « Buwts se définit comme un tissu coûteux à base de lin blanc fait en Egypte » in Emci Bible, de l’araméen bus ou bous = être blanc. Suivant les traductions, byssus ou lin fin se confondent. Ce que l’on peut déduire de cet imbroglio de fibres c’est que le byssus des saintes écritures était une étoffe de lin ou de coton, originellement blanche et souvent teinte en pourpre. LES NUANCES DE LA SEMANTIQUE A l’évidence, les différentes traductions de la bible ne tiennent pas compte des subtilités du vocabulaire hébraïque. Le mot lin ne fait pas systématiquement référence au lin puisqu’au moins trois mots distincts existaient pour qualifier les fibres végétales blanches : shesh, bad, boutz. La difficulté principale est de savoir s’ils étaient utilisés pour différencier les fibres par leur finesse ou par leur matière. Le shesh désignait probablement un beau coton ou un lin très fin, deux fibres alors au sommet du luxe. Mais shesh signifie aussi 6 et c’est pourquoi certains ont émis l’hypothèse que shesh ne serait qu’un fil de coton, lin ou ramie, composé de six brins. Après tout, nous ne sommes plus à 6 spéculations près. Bad serait une fibre végétale moins luxueuse. Quant au mot boutz, de la racine araméenne bous, blanc, improprement traduit par byssus, ne serait pas un terme générique mais un synonyme d’étoffe raffinée et précieuse portée par les plus hauts dignitaires, peut être un coton venu des Indes, naturellement très blanc, contrairement aux fibres de lin qui doivent être blanchies. Julius Pollux décrit ainsi cette fibre : matière provenant d’une espèce de noix qui croissait en Egypte dont on tirait la substance qu’on filait pour en faire des habits. VRAI ET FAUX Bien qu’il soit exact que les sécrétions filamenteuses de certains mollusques bivalves comme la pinna nobilis aient été filées et tissées dès la plus haute antiquité, il n’y a aucune trace du mot byssus dans le vocabulaire des langues et les dialectes des populations méditerranéennes. En Sardaigne, il s’agissait de lana di pescie, laine de poisson ; ailleurs, c’était la soie marine ou encore l’or de Chypre. Il semble que le mot byssus ne fut pas davantage cité dans les textes avant le XVe siècle. Pour Aristote, les filaments du mollusque géant étaient « la soie des coquilles » et pour Pline « le linum byssinum etois une sorte de lin très fin ». La Pinna Nobilis LE LIN ROYAL TISSE PAR EOLE Les tisserands égyptiens du temps des pharaons étaient capables de miracles, obtenant des fils de lin d’un diamètre de 50 microns à partir des tiges encore vertes, tendres et souples du linum byssinum. Les archéologues ont retrouvé dans la tombe de Toutankhamon des étoffes tissées dans cette extraordinaire matière qui octroyait aux vêtements un aspect magique dû à sa transparence ; on les pensait tissés d’air et de vent. Cette brume textile impalpable, la nébula romaine, pouvait être un des aspects du lin fin mentionné plus de 40 fois dans la bible. UN LIN PEUT EN CACHER UN AUTRE Les différentes qualités de fibres étaient différenciées dans la bible mais le byssus les a toutes rassemblées sous une même dénomination. Il y avait le lin quotidien d’un usage domestique, linum usitatissimum, et des lins plus prestigieux comme ce linum byssinum aux reflets dorés cultivé en Grèce. D’après Pline, c’est « une toile de fin lin d’Achaie, plus fin et plus précieux que la soie et qui se vendoit jadis au prix de l’or » et Pausanias le Périégète de préciser au IIe siècle qu’il s’agissait du « fameux lin de l’Enide ou seule région où cette plante donnait des fibres jaunes qui étaient travaillées à Patras pour fabriquer des voiles et des coiffures très recherchées. » Cette couleur jaune entraîna les non initiés sur la piste d’une espèce de soie venue de la mer connue pour sa couleur bronze et ses reflets d’or. Au XIXe siècle, dans le très sérieux Littré, on trouve à Byssus cette définition « une sorte de lin jaunâtre dont ils fabriquaient les plus riches étoffes ». Il y avait donc à l’époque ptolémaïque des vêtements en lin fin et naturellement colorés qui rivalisaient avec les articles naturellement blancs et souvent teints en pourpre. LE LIN ROYAL Fin, souple, blanc filé et tissé pour vêtir les plus hauts dignitaires. Seuls quelques maîtres artisans étaient capables de filer et de tisser ce byssus. Il était obtenu à partir des jeunes tiges de lin, pas tout à fait arrivées à maturité qui donnaient aux fibres cette souplesse et cette douceur et une finesse incomparable : « Salomon demande au roi de Tyr de lui fournir un maître artisan habile au tissage du byssus et aux teintures violettes ou cramoisies faites avec la pourpre du murex“. (chroniques II°chant). UN INTRU DANS LA FAMILLE Parmi toutes ces fibres, il en est une que Pline classe dans les lin et que nous connaissons sous le nom d’amiante. « Les anciens connaisaient deux espèces de lin : un lin incombustible qui ne se consumait point dans le feu : le linum abestinum ou vivum ». QUESTION DE PHILOLOGIE ET DE LINGUISTIQUE Les doutes à propos du véritable sens du mot byssus envahissent le monde des scientifiques, provoquant des débats incessants. Ce scepticisme est le résultat de l’incompétence linguistique de quelques traducteurs, de leur méconnaissance étymologique. La similitude de consonances entre les mots des différentes langues provoquèrent des contresens et malentendus dont certains furent dévoilés et réparés, mais beaucoup passèrent inaperçus. Il en est un qui fut découvert mais jamais rectifié. LA CONFUSION DES GENRES Le mot dans son acception de soie marine naquit à la suite d’une erreur d’interprétation d’un mot grec Bysso. Avec un accent sur la première syllabe et au féminin c’est un lin fin, alors que ex bysso sans accent et masculin signifiait pour Aristote fonds marins. C’est alors le départ de l’histoire : byssus devint, dans la traduction latine, de la touffe filamenteuse de la pinna nobilis. RESPONSABLE MAIS PAS COUPABLE ? Le héros de cette malencontreuse traduction « d’historia animalium » d‘Aristote fut Théodorus Gaza à la fois traducteur et grammairien de renom au XVe siècle, grec d’origine, devenu recteur de l’université de Ferrare. De par sa notoriété, aucun doute au sujet du bien fondé de sa traduction ne fut émis. En conséquence, le double sens de byssus persista, amenant la confusion la plus totale au sein de la communauté scientifique des siècles durant. On peut considérer que, si les filaments de la Pinna furent baptisés byssus, ce n’est pas par analogie avec le linum byssinum comme le pensait le botaniste Guillmaume Rondelet, suivi par de nombreux et célèbres botanistes du XVIe et XVIIe siècle, mais à cause de l’erreur d’un éminent lettré. L’idée de distinguer étymologiquement bysse des filaments de la pinna nobilis fit lentement son chemin. En 184, James Yates dans Textrinum antiquorum, semble faire la part des choses, mais il n’est que peu suivi par ses confrères. Le fait est que le mot byssus eut plusieurs vies, un jour lin fin, un autre coton d’exception, puis une fibre animale, une laine marine, ou encore une soie marine et puis l’or de Chypre. « S’il est certain qu’il y avoit chez les anciens du bysse tiré du règne végétal, il y a tout lieu de penser qu’ils tiroient aussi du byssus des pinnes-marines » in l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. IMPASSE PERD ET MANQUE « Byssus, terme employé dans l’Ecriture pour signifier une matière précieuse dont certains vêtements étoient issus.» in dict. de l’Académie Française. Afin d’accorder les violons des «sachants», cette définition fut-elle destinée à clore officiellement la discussion, sans remettre en question l’erreur fatale de T. de Gaza ? Dans cette vision des choses, le byssus serait à lui seul toutes les étoffes utilisées aux temps des pharaons, renommées pour leur luxe ostentatoire ? «Nous ne doutons point que sous ce nom les anciens n’ayent confondus les cotons, les outates en un mot tout ce qui se filoit et qui étoit d’un plus grand prix. » 1723 In dictionnaire du commerce Savary des Bruslons. Au XVIIIe siècle, je vous l’accorde tout n’avait pas été dit à ce sujet mais depuis, il est avéré que le mot byssus est absent de la version originale de la Bible. En général, dans les définitions contemporaines, c’est la description du filament marin qui apparaît en premier, puis vient succinctement celle d’une sorte de lin utilisé par les anciens. Est-ce une surprise si je vous fais part de mon désenchantement ? BOUCLONS LA BOUCLE Laissons de côté la version biblique pour clore ce chapitre riche en rebondissements. LE BYSSUS DE LA PINNA NOBILIS : UNE FIBRE EXTRAORDINAIRE Puisque byssus animal il y a, il semble équitable de lui consacrer quelques lignes dans ce post. Même son contentieux avec le byssus végétal réglé, il semble encore entouré de nombreuses zones d’ombre, son prestige n’ayant d’égal que sa rareté. Si l’erreur est humaine, il convient de la réparer maintenant que nous savons. Grâce au travail de l’équipe du musée d’histoire naturelle de Bâle et de Felicitas Maeder les choses semblent s’accélérer, rendant à César ce qui lui appartient c’est-à-dire la gloire à la lana di pescia. LA SOIE MARINE OU L’OR DE CHYPRE Elle est bien réelle cette soie de la mer. Les quelques 60 artefacts dont certains datent du XIVe siècle , petits formats gants ou bonnets ont été répertoriés dans le monde sont les preuves incontestées de sa longue existence. En 2019, un collectionneur américain mis en vente un turban tricoté en soie marine, l’information fut relayée dans les médias internationaux. Le byssus passionne autant qu’il intrigue. UN COQUILLAGE DANS UN CHAMPS DE FLEURS SOUS-MARIN ? Le byssus n’est pas une espèce de monstre du Loch Ness, mais un faisceau de filaments soyeux sécrétés par une glande située dans le pied de certains mollusques bivalves telle « pinna nobilis“, utilisé pour s’ancrer dans les fonds marins. Ce coquillage est l’un des plus grands du monde, sa taille moyenne est de 70 cm mais il peut dépasser le mètre. Il se plante à la verticale dans des fonds marins sablonneux au milieu des prairies de posidonies (à vos dictionnaires !). Cette touffe est constituée de segments d’une vingtaine de cm et d’une finesse exceptionnelle entre 10 et 60 microns de diamètre alors que la moyenne pour un cheveu varie entre 50 et 100 microns. La plupart des populations vivant à proximité des rivages de la méditerranée avaient connaissance de l’existence de ce mollusque connu sous le nom d’or de Chypre à cause de ses irisations si étonnantes. Son commerce fut fructueux, fournissant à la fois un aliment, de la nacre, des fibres textiles, mais les quantités pêchées aboutirent à sa raréfaction. Hissé au firmament des produits d’exception, cette fibre fut, non seulement admirée, mais aussi convoitée par les personnages les plus illustres : le pape Benois XIV reçut en 1754 une paire de bas tricotés en « byssus de la grande nacre ». En 1868, la cape nuptiale de Maria Pia, future reine du Portugal, nécessita plus de 2700 grandes nacres. Si jadis, les artisans disposaient d’importantes quantité de fibre, cela est aujourd’hui impossible, puisque depuis 1992, la pinna nobilis est une espèce protégée, tout au moins dans l’U.E. PECHE MIRACULEUSE MAIS TRANSFORMATION PERILLEUSE Sa pêche est interdite bien que très peu de personnes soient en capacité de récupérer cette soie marine, de la filer et encore moins de la tisser. La teinture des filaments était impossible alors, pour accentuer les nuances, la seule possibilité était d’éclaircir sa teinte naturelle par quelques recettes familiales dont on connaît quelques secrets (urine, puis virent le jus de citron et enfin l’ammoniac). Ce phénomène est une pierre de plus dans le jardin de ceux qui pensent que, si le byssus biblique était blanc et souvent teint en pourpre, il ne pouvait pas être confondu avec cette soie marine. La transformation des filaments en un fil long, régulier et suffisamment solide pour supporter les tensions du tissage tient du prodige, sachant que chaque mollusque fournit approximativement 2 g de fibres. LA GUERRE DES SOIES EUT LIEU L’arrivée en Occident de la soie terrestre issue du bombyx du mûrier annonça le déclin de la soie marine. C’était une fibre rare et luxueuse, mais plus facile à exploiter et à transformer et moins chère que la soie de la mer. LA SARDAIGNE TERRE D’ASILE DE LA SOIE MARINE C’est sur l’ile sarde de San Antico que prend fin ce périple, pas aussi aventureux que celui d’Homère, mais bien chahuté tout de même. Ici l’art de filer et de tisser la soie marine est ancré dans les traditions . Cet artisanat perdure mais à l’ échelle microscopique. Certaines artisanes, les dernières sans doute à travailler ces fibres, captent avec autant de dextérité l’attention des touristes avec des « happenings », accompagnés de rituels et de gestes plus ou moins magiques, qu’elles filent la soie de poisson. Mais il ne s’agit pas d’une pêche miraculeuse, cet acquis n’est pas fortuit, il résulte d’un long et prodigieux héritage. La soie de mer, le Byssus – Chiara Vigo TOUT EST BIEN QUI FINI BIEN La nature offre une quantité de matières qui, selon les capacités humaines, peuvent être filées et tissées :le fil soyeux de la coquille des œufs de la raie blanche (raja batis), la soie de l’araignée Nephila de Madagascar qui produit un fil soyeux et solide plus difficile à travailler que celui du vers à soie car bien plus fin. Comparé à toutes ces créations, celles des hommes semblent parfois bien ternes. De ce que nos ancêtres avaient entrevus et parfois exploités avec leurs faibles moyens techniques, nous ne savons pas tout ; heureusement il nous reste les légendes. Catherine GOLDMAN Facebook Linkedin Instagram Pinterest Ecrire, c’est un peu tisser : les lettres, en un certain ordre assemblées, forment des mots qui mis bout à bout, deviennent des textes. Les brins de fibres textiles maintenus ensemble par torsion forment des fils qui, en un certain ordre entrelacés, deviennent des tissus…Textile et texte, un tête à tête où toute ressemblance n’est pas fortuite. Il est des civilisations qui transmettent leur culture par l’écriture, d’autres par la parole, d’autres encore, par la parole écrite avec un fil. Entre le tissu et moi, c’est une histoire de famille. Quatre générations et quatre manières différentes de tisser des liens intergénérationnels entre les étoffes et les « textilophiles ». Après ma formation à l’Ecole du Louvre et un passage dans les musées nationaux, j’ai découvert les coulisses des étoffes. Avec délice, je me suis glissée dans des flots de taffetas, avec patience j’ai gravi des montagnes de mousseline, avec curiosité j’ai enjambé des rivières de tweed, pendant plus de 35 ans, au sein de la société De gilles Tissus et toujours avec la même émotion. J’eus l’occasion d’admirer le savoir-faire des costumiers qui habillent, déguisent, costument, travestissent les comédiens, acteurs, danseurs, clowns, chanteurs, pour le plus grand plaisir des spectateurs. J’ai aimé travailler avec les décorateurs d’intérieurs toujours à la recherche du Graal pour leurs clients. Du lange au linceul, le tissu nous accompagne, il partage nos jours et nos nuits. Et pourtant, il reste un inconnu ! Parler chiffon peut parfois sembler futile, mais au-delà des mots, tissu, textile, étoffe, dentelle, feutre, tapisserie ou encore broderie, il est un univers qui gagne à être connu. Ainsi, au fil des ans les étoffes sont devenues des amies que j’ai plaisir à vous présenter chaque mois sur ce blog de manière pédagogique et ludique. Je vous souhaite une belle lecture. 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