Home > Culture étoffe Do-Ho Suh transcende les genres : du textile à la sculpture Do-Ho Suh est un artiste coréen talentueux, qui sait se jouer des contraintes pour apporter à l’espace son propre sens de l’installation. Do-Ho Suh orchestre le tissu pour l’une de ses installations. Des installations artistiques hors norme Jeux de texture, peinture, sculpture, travail du textile… A près de 50 ans, Do Ho Suh transcende les domaines artistiques pour former son propre terrain d’expression. Ses installations nécessitent des matériaux de qualité – dog tags, jouets, acier, costumes, tissu au mètre, nylon, statues – et des collaborations nombreuses, avec des ingénieurs, architectes, charpentiers et bien d’autres spécialistes. Aux installations monumentales se mêlent détails et finesses de l’infiniment petit. L’artiste joue parfois avec une somme d’éléments hétéroclites pour des rendus saisissants unis sous une métaphore commune. Nylon et statuette en acier inoxydable… …Fibres de lin et de polyester… associés avec brio dans Paratrooper (2003) Ou au contraire, il préfère présenter un corpus uniforme révélant des identités opposées. Hidh-School-Uni-form (1997) Les dog tags (plaques d’identifications militaires) assemblées dans Some/One (2003) Net-Work forme une vaste maille de petits personnages connectés Ses œuvres laissent apparaître des interrogations sur la place de l’espace public, le lien entre l’individu et la collectivité. BluePrint – une oeuvre textile de Do-Ho Suh en détail. Blueprint (2010), créé par Do-Ho Suh pour la Biennale d’Architecture à Venise Lors de la Biennale d’architecture de Venise, Do-Ho Suh revisite la place de l’habitat à l’aide du tissu. Ainsi, son œuvre Blueprint se divise en 2 parties : – Une reproduction de la façade de sa propre maison New-yorkaise en taille réelle, entièrement conçue en tissu. Cette maison en nylon translucide cousu-main est suspendue horizontalement et plane au dessus des spectateurs – Un morceau de plancher est posé au sol, représentant l’ombre de cette maison flottante. Le travail du nylon à la vapeur avant d’être cousu main. Les inspirations de la maison coréenne de l’artiste et des inspirations vénitiennes troublent les références. La compilation de ces inspirations interroge ainsi le spectateur sur le passé, le présent et le futur, ainsi que sur la frontière entre le réel et la réflexion. Perfect Home – l’habitat et le textile Avec Perfect Home, l’artiste va plus loin en représentant 4 types de résidences différentes parmi 7 installations, au sein du musée d’art contemporain de Kanazawa. L’artiste se plait à utiliser différentes matières comme le nylon ou le polyester, à jouer avec les tissus pour investir l’espace et déformer les perspectives, et ainsi mettre à l’épreuve la perception de l’espace par les spectateurs. Un travail du nylon incroyable La conception de ses œuvres en nylon est un défi pour Do-Ho Suh et son équipe. Le tissu est cousu à la main et passé à la vapeur pour offrir cet aspect translucide. Une œuvre textile en nylon : Staircase (2004) La finesse des détails apportés aux créations textiles en organza raviront tous les fans de tissu « Reflection » – une œuvre textile renversante. L’artiste utilise ici encore le nylon sous la forme d’un organza. Cette étoffe, habituellement une mousseline de coton ou soie fortement apprêtée, est originellement utilisée pour les costumes de scène ou encore pour des voilages et tissus pour rideaux. Do-Ho Suh l’incorpore dans des installations majestueuses emmenant le spectateur dans des espaces à la fois lyriques et spectaculaires. Reflection est le parfait exemple de la réussite de l’artiste. Reflection (2004) Nylon et tubes d’acier permettent d’associer majesté et raffinement Philippe Facebook Linkedin Instagram Pinterest Related Posts Culture étoffe Les soundsuits de Nick Cave, entre mode et sculpture textile Non classifié(e) Maurizio Galante, l’architecte de la mode Non classifié(e) Aqua Gallery, robuste, sensuel et libre. Culture étoffe Anne Kyyrö Quinn, une artiste au service des belles matières Culture étoffe Simone Pheulpin crée d’étonnantes sculptures textiles ! Culture étoffe Du tricot dans les rues, ou le street art selon Magda Sayeg 1 Response Comments 1 Pingbacks 0 C’est d’une beauté à couper le souffle… Poétique , onirique, magnifique… Je ne trouve pas mes mots! Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Post commentΔ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Prev Post Les papiers peints Osborne & Little sur Etoffe.com Next Post Collection de tissus d’ameublement Sonia Rykiel n°3